La technologie de réalité virtuelle est utilisée afin d’améliorer la sécurité des piétons pour les Australiens âgés, grâce au projet de recherche de l’Université d’Australie du Sud.

Route australienne
Route australienne

Le projet

Le nouveau projet prévoit la mise à niveau planifiée des routes et des zones piétonnes en utilisant la technologie de la réalité virtuelle, dans le but d’améliorer la sécurité routière pour les personnes âgées et d’aider les planificateurs et les ingénieurs à concevoir de meilleures routes et de meilleurs sentiers.

Au cours de cette étude de trois ans, les chercheurs compareront les expériences des piétons vulnérables dans des environnements réels à celles qui sont saisies dans des environnements virtuels.

Des méthodes d’expérience utilisateur basées sur la RV seront utilisées pour enregistrer et identifier les problèmes de sécurité pour les personnes participant à l’étude. Cela implique de tester des options appelées techniques de locomotion par RV, qui rendent un environnement RV praticable à pied en tenant compte des caractéristiques individuelles des personnes âgées.

Une étude pilote a déjà été entreprise sur la Jetty Road à Glenelg.

Un regard sur les statistiques

Les piétons âgés sont surreprésentés dans les accidents de la route, avec jusqu’à 50 % de tous les piétons blessés dans les pays de l’OCDE qui sont des personnes âgées.

De même, une étude réalisée par Victoria Walks a révélé que les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 14,6 % de la population, mais sont responsables de 39 % de tous les décès de piétons.

Le ministère de l’infrastructure, des transports, du développement régional et des communications a accordé à l’UniSA une subvention de 142 034 dollars du Fonds d’innovation pour la sécurité routière (RSIF) afin d’étudier les méthodes basées sur la RV pour évaluer la sécurité des piétons à travers les yeux et les expériences des personnes âgées.

La recherche suggère que la conception des intersections routières, la largeur des passages à niveau, l’emplacement et le moment des feux de circulation ainsi que les types et la densité du trafic jouent tous un rôle dans la surreprésentation des personnes âgées dans les accidents de la route.

Les chercheurs

L’étude interdisciplinaire implique trois chercheurs de l’UniSA : le Dr Jun Ahn (gestion de la construction), le Dr Gun Lee (technologie de la RV) et le Dr Ancret Szpak (psychologie).

Selon le Dr Ahn, l’étude utilisera des méthodes d’expérience utilisateur, notamment le suivi des yeux, la verbalisation des pensées des participants (techniques ThinkAloud) et des biocapteurs portables pour suivre les indicateurs physiologiques du stress tels que le rythme cardiaque, la réponse de la conductance de la peau et le mouvement.

Selon lui, « avoir accès à un large éventail de données provenant d’environnements virtuels et réels signifie que nous pouvons surmonter les limites des méthodes précédentes d’évaluation de la sécurité des piétons.

« Grâce à ce projet, nous allons créer un environnement virtuel pour simuler l’environnement routier. Nous pouvons facilement modifier ce modèle virtuel pour tester l’impact de divers facteurs, tels que la conception des intersections, la largeur des passages à niveau et les feux de signalisation, sur la sécurité routière ».

Objectif du projet

Le projet se concentrera sur les besoins des personnes âgées, qui peuvent, par exemple, avoir une vision ou une audition déficiente, avoir besoin d’une aide à la marche ou avoir besoin de plus de temps pour traverser la route que les jeunes, explique le Dr Ahn.

Le Dr Ahn dit qu’il espère poursuivre ce travail grâce à ce nouveau projet, en accord avec le plan à long terme de la ville de Holdfast Bay pour la rénovation de la route de la jetée.

Notre ambition ultime est que les conseils municipaux puissent utiliser cette technologie pour tester virtuellement la conception des routes avec des piétons vulnérables, alors qu’ils en sont encore au stade de la planification », explique le Dr Ahn.

« Cela signifie que les urbanistes peuvent se faire une idée de la sécurité et de l’utilité de l’environnement bâti et aborder tout problème de sécurité routière bien avant le début de la construction.

« En rendant les routes plus sûres et en réduisant la probabilité d’accidents, nous espérons voir plus de personnes âgées se promener ».


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Publié par Al

Abdelghafour Lammamri, 27 ans, Rédacteur Web, passionné par le monde des technologies (les smartphones et la réalité virtuelle/augmentée).

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